AMAZONIE, ECOTOURISME

PEUPLES AUTOCHTONES

La forêt amazonienne, comme l'ensemble des forêts tropicales est menacée! Pour beaucoup, sa sauvegarde passe par une forte participation des Peuples Autochtones, mais aussi des populations agricoles qui vivent en forêt ou en bordure. L'Extractivisme, l'Ecotourisme, l'Agroforesterie, la Sylviculture ... autant de techniques et de concepts phares pour initier un Développement Durable!?

La présence des Populations autochtones est aussi le garant de la préservation de la forêt tropicale sempervirente et de son écosystème. Elles proposent un type d'Ecotourisme qui leur est propre et leur permet de s'approprier un secteur économique qui les a exclu au profit d'agences de voyages. Malgré tout, de nombreuses questions subsistent!

Les projets de protection de la Biodiversité à travers des réserves de la Biosphère, des Zones Tampons et des Parcs Nationaux sont nombreux et sans doute indispensables. Pourtant, la participation des populations n'est pas toujours bien organisée et souvent controversée par les Indigènes. La gestion des budgets, l'exploitation des ressources sont source de conflit. Les fonds manquent au niveau des États et l'influence des Ong est grandissante. L'omniprésence d'acteurs étrangers et de techniciens (du pays même) peut être mal comprise quand les revenus et le confort des uns interpellent les autres. Tous les projets tendent à permettre une meilleur gestion des ressources pour le bien de tous mais les obstacles sont nombreux: la communication et principalement l'écoute des habitants de la forêt, de leurs préoccupations, mais aussi de leurs proposition est primordiale pour la réussite.

L'Ecotourisme est-il une alternative pour les Peuples Autochtones? Si oui, une alternative à quoi?
Comment s'organisent-ils pour développer ce type d'activité? Comment identifier les vrais projets d'Ecotourisme?

Le Développement durable est-il une nouvelle menace pour des populations qui tentent d'harmoniser Traditions et Modernité selon leurs propres règles ? Ces Peuples sont-ils en mesure d'être de vrais acteurs dans un processus qui n'est pas bien défini au sein même des pays les plus riches qui en sont portant les initiateurs ?

Comment se faire entendre par des gouvernements dont la marge de manoeuvre est des plus réduite par la dette extérieure, les pressions des organismes internationaux et la crise de légitimité des politiques?

Les solutions sont-elles globales ou locales ? Quels organismes sont-ils en mesure de financer des projets d'envergure? Selon quelles règles ?