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DÉVELOPPEMENT DURABLE

Ou Développpement supportable ?

Préserver l'environnement,
permettre aux populations indigènes
de maîtriser la modernité !?

 

Le sommet de Rio en 1992, à laquelle 1000 ong accréditées et 9000 journalistes ont assisté , a mis en valeur la notion de "crise écologique globale" au sujet du changement climatique. (Déclaration de Rio sur l'environnement et le Développement; pincipes de gestion des forêts).

On a fractionné un savoir qu'au contraire, les populations indigène appréhendent dans sa globalité. Or c'est précisément sur cette connaissance fine des systèmes écologiques que l'on doit baser les projets du développement durable" Les Peuples des forêts tropicales aujourd'hui, APFT "

La notion de développement durable a émergée à Rio et a engendrée de nombreux projets. A partir de là, les conséquences du développement économique et l'impact de la déforestation sur l'environnement ont fait partie des thèmes abordés au niveau mondial. The Sustainable Development Networking Programme (SDNP) des Nations-unies finance et soutient les programmes de développement durable dans le monde. Depuis, les membres de réseaux informels de défense de l'environnement et des peuples indigènes ont largement imposé leur présence dans le maximum de conférences internationales. L'UNESCO participe en collaboration avec les Etats et les Ong à la protection de zones naturelles et à leur exploitation "soutenable" par et pour les Populations autochtones (Liste des Réserves de la Bioshères).
Le Développement Durable prend une dimension politique vraiment globale dés lors que ce concept est récupéré par les grandes entreprises, les ONG environnementales, les gouvernements et de nombreux autres acteurs dans le monde (associations, paysans, partis, syndicats, collectivités...). Avec le Sommet International de Johannesburg 2002 nous verrons si derrière cette idée nouvelle du Développement il existe une vraie volonté de maîtriser l'évolution des sociétés postmodernes ou un leurre destiné à perpétuer une politique prédatrice et aveugle....

On a bien vu, depuis ce sommet, que l'ensemble des acteurs économiques ont récupéré cette notion
de développement durable (DD) sans changer leurs objectifs : la croissance et le profit.
Toute entreprise d'envergure a son département DD qui fixe des "limites"
bien en dessous des réalités environnementales.
quelques exemples dans le Bêtisier du développement durable

La notion même de développement est contestée en France et dans de nombreux pays. Les conséquences désastreuses sur le niveau de vie des populations des "pays les moins avancés" des politiques économiques d'inspiration libérale ET socialiste ainsi que la concurrence que les États et les entreprises se livrent entre eux, la paupérisation d'une partie des habitants des pays riches (les plus fragiles) montrent à quel point le lien entre le progrès social et la croissance économique n'est plus au début du XXI °siècle. Le développement, aussi durable soit-il, ne permet plus de redistribuer les richesses de façon homogène et l'écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres. Les jeunes générations des pays riches perdent du pouvoir d'achat par rapport à leurs ainés et mêmes les pays considérés comme des bons élèves ont subis de plein fouets des crises financières dévéstatrices, Argentine en tête.

"Dans les trois dernières décennies, le monde a subi près d'une centaine de crises,
et beaucoups ont été provoquées par une déréglementations trop rapide."
J. Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, Fayard, 2003

Au niveau local :
Le Systema de Areas Protegidas Naturales (SNAP), en Bolivie par exemple, qui concerne certaines populations indigènes, permet l'étude et la conservation des territoires et de la biodiversité. La question du financement de ce type de projet reste entière; les Etats latino-américains ne disposant pas de budgets suffisants pour les mettre en œuvre, ce sont couramment des ong qui les financent. Le projet Pilon Lajas du SNAP, qui couvre des terres Moséténe, Tacana et Chimane, est dirigé par VSF (Vétérinaires Sans Frontière) en collaboration, en principe, avec la région et les représentants des organisations indigènes concernées. Des dissensions sont apparues entre les représentants de l'Ong et les leaders indigènes à propos de la gestion des moyens financiers. Cette question revient souvent dans accords entre les partis : qui gère les fonds accordés par les bailleurs. Les fédérations indigènes voient d'un mauvais oeil cette manne financière leur échapper. La vraie question étant de savoir qui est à même de mieux gérer ces fonds? Les Ong qui ont les structures et le personnel formé mais qui coutent chers et imposent leurs présence ou les représentants autochtones qui sont de plus en plus apte à le faire mais qui ne garantissent toujours une bonne gestion.
Cette question mérite un débat et de plus amples informations.

Quelle sera la place proposée aux Peuples Autochtones dans le cadre de politiques de Développement Durable en Équateur, au Pérou, en Bolivie, mais aussi en Guyane Française dans les organisations internationales et dans le monde?

Dans les travaux de l'APFT (Avenir des Peuples des Forêts Tropicales) les chercheurs préconisent des comportements responsables permettant de préserver l'équilibre des écosystèmes forestiers dans la préparation de programme de développement:

- "Se baser sur des dynamiques existantes pour introduire des techniques nouvelles.
- Rechercher des solutions de technologies "hybrides" basées sur une complémentarité des savoirs scientifiques et des savoirs locaux
- Tester à petite échelle des activités alternatives .
- Promouvoir des activités culturelles et artisanales, valoriser le patrimoine des populations.
- Contextualiser les projets de développement dans le but de s'assurer qu'ils participent de la demande locale.
- Faire émerger la prise de parole publique afin de définir les besoins réels de la population, y compris les catégories sociales dominées.

GESTION PARTICIPATIVE
- S'appuyer sur les organisations autochtones.
- Identifier les politiques associatives endogènes dans les communautés avant tout programme.
- Intégrer les associations comme partenaires.
- Favoriser l'épargne plutôt que le crédit."
In Les Peuples des forêts tropicales aujourd'hui, APFT

- Des projets ...

- Institut Européen DD

- OCDE

- Bonne question

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