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Sept millions de km² : le tiers des réservesmondiales de forêts tropicales |
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DOSSIER AMAZONIEEcologie, Biopiraterie, Ethnologie ... |
Neuf pays se partagent le bassin amazonien, le Brésil, le Surinam, la Guyana, le Venezuela, la France, la Colombie, l'Équateur, le Pérou et la Bolivie, soit sept millions de km². Si les deux tiers appartiennent au Brésil, c'est au Pérou et en Équateur que se trouvent les plus grandes densités d'habitant.
Les Populations Natives des basses terres, que les colons considérent encore comme "des sauvages" et appellent "Indios", représentent aujourd'hui des cultures riches en savoirs traditionnels, avec des langues, des coutumes, des croyances spécifiques. Ils sont en mesure de proposer des alternatives au développement s'ils conservent leurs systèmes sociaux et donc leur originalité. Si depuis longtemps déjà l'Amazonie a été la cible de nombreux acteurs du développement, exploitant caoutchouc, or, ou pétrole, elle a aussi été colonisée et ses populations autochtones en ont subi les conséquences, massacres, évangélisation, exploitation.
Les militaires ont participé à sa mise sous contrôle au nom de la sécurité nationale, l'église au nom de Dieu, l'État et les entreprises, publiques et privées à son exploitation au nom du développement économique et de la recherche du profit, bien d'autres encore ont aussi participé à son évolution, chacun avec des objectifs différents ou complémentaires.
Actuellement elle constitue la Réserve d'espèces principale de la planète. Ce patrimoine a été préservé par les premiers occupants jusqu'à la "découverte de l'amérique " par les occidentaux.
La biodiversité amazonienne, comme celle de l'ensemble de la forêt équatoriale de la planète, est l'objet d'un enjeu qui dépasse ses frontières et se joue autant à Lima, New-York qu'à Bruxelles ou Tokyo.
Complexe dans ses mécanismes, ce biotope nécessite de nombreuses études dans des domaines divers (biologie, zoologie, géologie, agronomie, mais aussi anthropologie et sociologie). En effet, et c'est peut-être là le veritable enjeu, l'interpénetration des cultures amazoniennes, métis et occidentales doit pouvoir faire emerger de nouvelles disciplines à cheval entre l'écologie, la biologie et la sociologie, peut-être la BIO-SOCIOLOGIE POLITIQUE?
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