A l'image de l'Amazonie brésilienne, les régions de forêt tropicale des autres pays amazoniens ont été colonisées. Poussées par la pauvreté, l'espoir d'une vie meilleure et un discours politique sur les richesses de l'Oriente, des masses de populations sont descendues des hauts plateaux boliviens, péruviens ou équatoriens.
De plus, une forte population issue des basses terres, des métis, des blancs, éleveurs, chasseurs et pêcheurs, entrepreneurs, chercheurs d'or, exploitants de bois participent à l'exploitation des ressources de l'eldorado amazonien. Cette pression sur les terres, dont les Peuples Premiers ont été les premiers à ressentir la violence, prend des dimensions internationales quand des multinationales s'intéressent aux sous-sols et à la biodiversité.
Le pétrole, les minerais, mais aussi le potentiel hydroélectrique, les ressources génétiques de la faune et de la flore tropicale ont, petit à petit, fait de l'Amazonie une vaste zone d'exploitation au profit de grands groupes et au nom du profit et du développement des nations.
Les conflits avec ces multinationales qui tentent "d'acheter" a vil prix des pseudo-droits de concession aux indigènes, qui s'installent sans aucun contrôle ni accord préalable dans des régions habitées par "quelques Indiens" pour prospecter les sols et préparer une future exploitation des gisements, ces conflits donc, font entrer de plein-pied les Indiens dans la modernité par le pire des chemins : la violence.
Destruction de la forêt, pollution des eaux et toutes le maladies qui en découlent, disparition du gibier, corruption, déplacement des populations, pillage des ressources, menaces...
Face à ce type de pressions, les organisations indigènes et les Ong ont entamé des procédures devant les tribunaux dans leurs pays mais aussi aux USA. Les textes censés les protéger existent : Constitutions nationales pluriethniques et multiculturelles défendant les droits des populations indigènes, Déclaration des Droits de l'Homme, CEE (projet de déclaration sur les droits des peuples indigènes) , Convention de l'OIT no 169 relative aux peuples indigènes et tribaux, ONU (RAPPORT DE LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES SUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT)..
Les conflits d'ordre régionaux et locaux sont aussi sources de tensions entre les communautés agricoles, les éléveurs et les indigènes. L'accès à des ressources en dimiunution par des populations de plus en plus nombreuses oblige les Etats à protéger leurs forêts.
De nombreux programmes de ont été mis en place : stations et reserves écologiques, parcs nationaux, réserves de la biosphère ... Faire cohabiter des populations de culture différentes en sauvegardant les espaces naturels et la biodiversité génére aussi de nombreux conflits.
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