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La biosphère (couche superficielle de la terre composée de l'ensemble des êtres vivants et des systèmes écologiques auxquels ils appartiennent) doit être appréhendé dans sa totalité. De nombreux champs sont concernés et la pluridisciplinarité est indispensable pour comprendre et défendre cet espace riche en biodiversité et en cultures.

 

"La biodiversité spécifique (diversité des espèces) est maximale dans les forêts tropicales (en milieu terrestre) et dans les récifs coralliens (en milieu marin). Si 1,4 million d'espèces animales et végétales sont déjà connues (dont 750 000 insectes, 230 000 plantes à fleurs, et seulement 4 000 mammifères), le nombre réel des espèces est très difficile à évaluer, allant de 10 à 30 millions d'espèces selon les estimations. La biodiversité génétique (diversité au sein des espèces) comprend l'ensemble des variétés de plantes et d'animaux, sauvages ou issues de la culture et de la domestication. Il existe par exemple, dans le monde, plusieurs centaines de variétés de maïs, plusieurs milliers de caféiers, et 115 races bovines pour la seule Europe. Les biodiversités spécifique et génétique sont très menacées. Des tentatives de recensement des espèces sauvages et de conservation du patrimoine génétique des espèces domestiquées ou cultivées (grâce à la constitution de « collections ») sont en cours."

© Larousse / VUEF 2001

La biodiversité est maximale dans les régions tropicales. Les forêts tropicales (7% de l'ensemble des continents) abritent un peu plus de la moitié des espèces.

Cette diversité se situe à trois niveaux selon Christian Lévêque :
Diversité des espèces, génétique et écologique
. L'évolution biologique a été la source de la première tandis que la seconde est issue du hasard des mutations génétiques et la troisième des bouleversements tectoniques et climatiques. Les écosystèmes cachent chacun une "combinaison caractéristique de plantes et d'animaux"

La connaissance de cette biosphère est indispensable à l'Homme en ce qu'elle lui procure des ressources naturelles, elle est essentielle aux grands équilibres physico-chimiques, à la fertilité des sols et à sa protection. La variété des espèces est le garant de leur adaptabilité aux changements climatiques par le biais des mutations génétiques. Pour finir, nos descendants sont en droit d'attendre en héritage une planète viable.

Ajoutons à cela, la dimension culturelle à travers la diversité humaine des habitants de la forêt tropicale : Indigènes, métis, paysans, éleveurs, chercheurs, commerçants, chasseurs, pêcheurs, missionnaires, voyageurs, représentants d'Ong, agronomes, vétérinaires... autant de cultures, d'histoire et de compétences différentes qui font de l'Amazonie un nexus d'échange et de brassage de connaissances incomparable. Traversé par des réseaux de tout ordre, cet espace physique, mais aussi virtuel et onirique, est l'illustration parfaite du phénomène de Mondialisation.

La biodiverité y est menacée par l'avancée toujours constante du front pionnier, des chercheurs d'or, des éleveurs et des multinationales (pétrole, gaz, minerais, hydroéléctrique, pharmaceutiques).

Rappelons que les populations Indigènes n'ont aucun droits sur les ressources de la forêt tropicale. Il existe des droits sur la propriété intellectuelle (DPI) qui génére des revenus financiers après cession de son propre savoir, son invention ou sa création.
Autres outils juridiques : copyright, marque déposée, (trademark), appélation délimité, brevet, contrat...(Convention sur la biodiversité art.3)

Les concepts les plus modernes prennent tout leur sens dans la jungle amazonienne : Écologie Politique, Développement durable, Conservation, Relation Homme/forêt, Tradition/Modernité, Coopération , Participation, concertation, Société civile, Gouvernance et pour finir Démocratie... directe!
Via campesina Tout cela concerne les populations autochtones mais aussi les colons et paysans qui ne doivent pas supporter les projets de conservation sans participer à leur mise en place et leur gestion à travers une vraie concertation et des comités de pilotage mixtes et reconnus. Les poltiques nationales de colonisation servant plus souvent les multinationales et les éleveurs que les petits paysans. Ces derniers se sont organisés au sein d'associations et de fédérations (Les Paysans sans terres du Brésil ou Via campésina).

Dans une zone de 60 km² de forêt guyanaise on trouve 464 espèces d'oiseaux contre 450 sur l'Europe (10 millions de km²); On a 300 espèces d'arbres dans 1 hectare de forêt péruvienne, un seul arbre abrite 43 espèces de fourmis soit presque autant qu'n Grande-Bretagne; la flore du brésil comprend 40 000 espèces et celle de la France moins de 5 000 *...

Le record de la diversité végétale est en amazonie équatorienne : surn 1 hectare on a trouvé 1561 arbres de plus de 5 cm de diamètre appartenant à 473 espèces, 87 genres et 54 familles. Les familles les mieux représentées sont les Fabaceae ( Papilionacée: trèfle, ajonc, haricot), Lauraceae (canelle, avocat), Sapotaceae (sapotillier, arganier).*

"L'augmentation de la biodiversité est due en partie aux chauves-souris. Elle se fait par apparition d'espèces frugivores et par l'augmentation du nombre d'espèces insectivores. L'évolution des fruits est parrallèle à celle de la frugivorie, les fruits apportant de la nourriture à des animaux qui, en retour, assurent la dissémination des semences. La diversité des Mammifères est souvent liée à celle de la végétation. (Fleming 1973)" In Précis d'écologie, Roger DAJOZ, Dunod 1996,

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