TERRA PRETA : La terre noire des indiens, un espoir contre la déforestation |
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Sol amazonien du Matto Grosso
bresilien, très fertile, modifié par les indigènes,
bien avant l'arrivée des espagnols, avec du charbon de bois (combusion
lente et imcomplete du bois). Le charbon garde ainsi ses nutriments et
permet la fertilisation durable des sols. Cette carbonisation empêche
l'appauvrissement des terres comme c'est le cas avec le brulis non itinérant. Des test ont, semble t-il, montré une augmentation de 880% du rendement
de la terre. Un phénomène de renouvellement de la terre
par des microrganismes qui permet de conserver une fertilité impréssionnante.
Une civilisation amazonienne* d'envergure aurait pu utiliser cette technique pour subvenir aux besoins d'une population importante et développer une culture semblable à celles des andes ou de Méso-amérique. Voir les travaux de Michael J. Heckenberger et un article qui résume bien cette question. |
* Francisco de Orellana (Conquistador espagnol, 1501-1545) réalisa la première descente de l´Amazone. Il parlait déjà de populations et de communautés importantes le long des rios qu'il descendît. |